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lycée michelet - Page 61

  • LA SAGA DE L’EQUIPE DE FOOTBALL EXPOGRAPH VANVES - 3éme mi-temps : « Des projets à Vanves pour aller plus loin ensemble ! »

    Ce championnat National Entreprise  qui verra s’affronter au PMS André Roche, Expograph Vanves et le CHU d’Amiens samedi prochain, n’est pas différent des autres, sauf au niveau du jeu où la différence se fait, peut être,  sur  la circulation du ballon, selon les experts s’ils la comparent au jeu  l’équipe première de la section football du Stade de Vanves qui est en pleine mutation et progresse bien en ce moment.

     

    « L’âge de  nos joueurs est plus étalée, allant de 18 ans à 39 ans (alors qu’au Stade de Vanves, c’est plus restreint avec une moyenne d’âge plus jeune), mais l’expérience des anciens pro peut servir au Stade de Vanves dans l’avenir. C’est ce que j’essaie de faire pour fédérer tout cela, afin que  tout le monde marche dans le même sens. Nous devrions y arriver avec le projet de la mairie (réfection des tribunes au PMS A.Roche), avec la réhabilitation des équipements sportifs du  lycée Michelet. S’il les ouvre, nous aurons un potentiel énorme, et la possibilité de mettre en place un projet exceptionnel avec des gens compétents comme David Remisse qui était encore tout récemment l’entraîneur de l’équipe de 1ére Division d’Issy les Moulineaux féminine et  sera un des piliers de ce projet » explique Jean Royer, président d’Expograph Vanves .

     

    Des rapprochements entre les deux clubs et les deux équipes sont en cours même s’il y a des tiraillements encore, sur un plan matériel surtout,  pour monter un beau projet sportif qui ne peut que bénéficier à notre commune : « Nous nous s’efforçons avec Jean Louis Vignal, président de la section football du Stade de Vanves,  à ce qu’il y ait un rapprochement. Car  avec David Remisse et la mairie, nous avons un très gros projet en partenariat avec le lycée Michelet qui devrait se mettre en place. L’objectif est d’arriver à réunir le stade de Vanves et Expograph-Vanves comme vecteur porteur pour la jeunesse, créer des synergies, profiter des installations du lycée Michelet (qui doivent être réhabilitées)  et faire une école de jeunes footballeuses » explique t-il

     

    Pour l’instant, tout est affaire de diplomatie : « Les relations s’améliorent car lorsqu’on est arrivé, on a été très mal vu, certains pensaient qu’Expograph allait prendre la place du Stade de Vanves, ce qui est entièrement faux !  Les relations avec Jean Claude Vignal sont excellentes, ce qui n’est pas toujours le cas de certains seconds couteaux qui ont peur que l’on prenne leur petite hégémonie sur les créneaux horaire. Mais notre objectif a toujours été de se servir de nos joueurs de haut niveau pour fédérer et attirer des joueurs sur Vanves. Ce qui est en train de se faire.  Il y a certes encore des tirages de maillot un peu partout, mais on avance bien avec des petits ramasseurs de ballons du Stade de France qui vont officier lors des matchs du championnat national d’entreprise de France d’Expograph. Certains ont bien compris d’être tous dans le même sens.  Nous pourrons ainsi avoir un réservoir de jeunes pour le stade de Vanves et Expograph Vanves, pour arriver peut être, un jour, à une seule entité et que les gens travaillent ensemble pour faire avanceer les choses et fédére ses idées »

     

    « Maxime Gagliardi a très bien compris le sens du projet que nous sommes en train de  ficeler, et il sera à fond derrière avec, je l’espére,  le maire qui suivra. Si on ne le fait pas à Vanves, Clamart qui a des installations exceptionnelles maintenant, risque de le faire avant nous. En plus, Vanves aura une équipe féminine qui va représenter la ville et Expograph en Mai prochain  sur le plus gros tournoi fédération française de football et entreprise féminin à Chambourcy. Nous allons présenter une équipe féminine qui s’appellera ExpoVanves pour mettre en valeur les deux entités et que David Remisse sera chargé de gérer » annonce t-il.

  • LORSQUE STEPHANE HESSEL SUSCITAIT L’INDIGNATION A VANVES

    A un moment où tout le monde encense la mémoire de cet homme exceptionnel qui vient de disparaître, rappelons que son passage à Vanves a laissé un souvenir mémorable. C’était un  5 Avril 2011 au Lycée Michelet, pour la  remise des prix du concours « Indignez-vous » organisé dans le cadre de la semaine du développement durable qui avait suscité une polémique  à Vanves. Elle avait  été lancée par le site INternet « Les Grandes Oreilles » qui faisait état de l’indignation des parents d’éléves face « à « cet acte militant » et  d’un courrier envoyée par ses parents d’éléves au ministre de l’Education.

     

    Le maire Bernard Gauducheau (UDI) s’était fait représenté par Gérard Laublier (UDI), maire adjoint, tout simplement parce qu’il avait été invité le jour même, très curieusement, par le proviseur. Alors que Guy Janvier, conseiller général (PS) était bien présent avec deux collégues de Vanves, à cette remise de prix d’un concours qui portait le nom de l’ouvrage de cet auteur « sulfureux ».  Ce site internet racontait « qu’un bon nombre de parents d’élèves se sont donc indignés à leur tour pour dénoncer ce qu’ils appellent « une tribune politique » et un « bourrage de crâne politique ». « Ce qu’on souhaite, c’est que les professeurs arrêtent de faire de la politique sous couvert d’actions honorables. Nous respectons le parcours de M.Hessel, mais son personnage ne colle pas avec cette actualité, il y a bien d’autres gens compétents en matière de développement durable, il y a des chercheurs, des journalistes, des militants associatifs… cherchez l’erreur ! » expliquaient ils .

     

    Ils accusaient ouvertement les enseignants et le conseiller général de Vanves, Guy Janvier (PS) d’être à l’origine de cette initiative: « Quand on est fonctionnaire et de surcroit chargé de l’éducation des enfants, on ne fait pas de politique, déplorait un parent d’élève ». De son côté, Guy Janvier se défendait d’avoir pris cette initiative et expliquait à ce blog qu’il s’agissait avant tout « d’une initiative scolaire » dont il se « réjouissait ». Et il rajoutait : « quand au message véhiculé auprès des enfants par Stéphane Hessel, vu la situation mondiale en termes d’inégalités, je ne vois pas où est le problème. Et Je ne comprends pas, qui pourrait être indigné puisque j’étais à la soirée de remise des prix aux enfants et les parents n’ont pas du tout mal réagi, tout s’est passé dans une entente démocratique exemplaire et il y a même eu une question sur Israël posée par un enfant ».

     

    Mais voilà, beaucoup ne l’entendaient pas ainsi,  et notamment Bernard Gauducheau (UDI) qui bouillonnant d’intervenir dans cette affaire,  l’avait fait par l’intermédiaire du Blog Vanves au Quotidien : « Ce n’est pas nouveau …  ce qui est inquiétant, c’est que ces évènements sont de plus en plus fréquents et les familles ont raison de s’indigner face à de tels agissements qui viennent malheureusement ternir l’institution scolaire censée être, pour notre jeunesse, le sanctuaire de l’apprentissage et de l’éducation dans la plus parfaite neutralité, impartialité et ouverture sur le monde. La réaction des familles qui s’expriment à ce sujet me semble salutaire car elle doit obliger les responsables administratifs et éducatifs à faire preuve de davantage de discernement et de vigilance face aux multiples tentatives des militants politiques de quelque camp que ce soit de prendre l’institution laïque et républicaine en otage. Si tel n’était pas le cas, ces responsables ne feraient que courir le risque de se retrouver discrédités voire disqualifiés par celles et ceux qui à juste titre accordent encore leur confiance à l’école de la République ».

     

    Mais ce n’était pas la première fois que Stephane Hessel intervenait dans les établissements scolaires aussi prestigieux soit il. Il s’était fait interdire l’accès à l’ENS (Ecole Normale Supérieure) le 18 Janvier 2011 par sa directrice, Monique Canto-Sperber, car il devait animer un colloque débat autour de la liberté d’expression et le boycott des produits israéliens avec l’ancienne déléguée générale de l'Autorité palestinienne Leïla Shahid, Elisabeth Guigou et Hanneen Zoabi, députée arabe israélienne. Preuve en tous les cas de cette liberté de parole et de pensée qu’il s’était octroyé, qui plaisait, qui était entendue…même si elle était beaucoup critiquée ? Preuve qu’il ne laissait pas indifférent.

  • VANVES, GPSO, LES HAUTS DE SEINE MALTRAITES PAR LA REGION ILE DE FRANCE: Les élus altoséquanais ruent dans les brancards

    Cet avis « sans queue, ni tête » de la Région sur le CDT (contrat de Développement Territorial) de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) est une nouvelle étape dans les relations conflictuelle entre le département des Hauts de Seine et le Conseil Régional d’Ile de France. Il y sera fait sûremment référence durant toute cette journée puisque le Conseil Général siége pour voter son budget 2013. D’autant plus que la pression se fait de plus en plus forte sur notre département depuis le changement de président de la République et de gouvernement qui donne des aîles à la Région, et qui vont avoir des répercussions sur le budget départemental  : Des dotations de l’Etat gelées, des péréquations instituées et renforcées depuis peu, avec des ponctions forcées de l’Etat, sans parler du développement d’un « jacobinisme régional » et de la future loi de décentralisation qui devrait créér un Fonds de Solidarité Interdépartemental en Ile de France de 60 M€ dont les principaux contributeurs seraient les Hauts de Seine et Paris, et les principaux bénéficiaires la Seine Saint Denis et le Val de Marne A tel point que Patrick Devedjian, président du CG92 déclarait lors des vœux voilà plus d’une semaine : « L’objectif solidaire, généreux et consensuel, n’est que prétexte pour appliquer une politique partisane confiscatoire » vis-à-vis des Hauts de Seine. Et de menacer « de ne plus participer au financement du prolongement de la ligne 13 ».

     

    Patrick Devedjian dans ses différentes interventions, depuis le début de l’année, comme il l’a fait lors des Vœux du Conseil Général le 15 Janvier dernier auxquels assistaient plusieurs élus de Vanves, ne manque jamais de faire état de ces aggressions dont sont l’objet les Hauts de Seine. Tout d’abord il s’en prend au  « jacobinisme régional qui s’instaure actuellement, notamment en matière de logement, et qui ne me paraît pas être un grand progrès sur le jacobinisme national que nous avons subi si longtemps ». A l’occasion du débat sur la gouvernance du Grand Paris cet automne, il déclarait que « l’acte III de la Décentralisation, c’est la montée en puissance des Régions  et surtout de la région Ile de France. Et je m’inquiéte lorsque je vois ses responsabilités étendues et la façon dont elle les exerce » Et de  citer notamment le SDRIF (Schéma directeur régional) – « c’est le goss plan »  - et surtout  le logement : « Que fait le gouvernement ? Au lieu de tenter de desserrer la pression en favorisant le développement régional, il décrète de façon arbitraire des objectifs de logements pour l’IDF. Il n’y a qu’à densifier ! Construisons des immeubles ! Détruisons l’habitat individuel !  Et cela au mépris des aspirations des habitants et au risque d’une fuite en avant dans les  problèmes insurmontables que nous connaissons déjà : une métropole asphyxiée, une circulation insupportable, une pollution nuisible pour notre santé, une concentration de populations dangereuse pour la cohésion sociale » déclarait il  lors des vœux.  

     

    Ensuite, la péréquation : « Je trouve normal de réguler les équilibres territoriaux en faisant en sorte que les mieux pourvus par la nature aident les moins bien lotis. En revanche, quand la péréquation devient prétexte à encourager la mauvaise gestion, elle est dévoyée. Je ne vois pas au nom de quoi les contribuables des Hauts-de-Seine devraient rembourser la spéculation financière hasardeuse ou les choix politiques désastreux de notre voisin, la Seine-Saint-Denis. Département qui n’est pas moins riche que le nôtre, mais indubitablement moins bien géré ».  Il est bien sûr revenu sur l’amendement surprise du Gouvernement dans le projet de loi de finances pour 2013 « qui modifie substantiellement – c’est le moins qu’on puisse dire – les modalités de prélèvement du fonds de péréquation de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) qui remplace la taxe professionnelle. Dans le nouveau système, de manière totalement arbitraire, les Hauts-de-Seine seraient prélevés de 12,5M€, contre 1,6 prévus initialement, soit une augmentation de 681% ! Pendant ce temps, la ville de Paris se verrait, au contraire, appliquer une diminution de 18,5%. C’est un amendement sur mesure, qui ne s’applique qu’aux Hauts-deSeine. La péréquation est à chaque fois calculée avec des critères différents pour aboutir au même résultat : prendre à droite pour donner à gauche ».  

     

    Le rapporteur du budget, Eric Berdoati, maire de Saint Cloud a fait le calcul :« Si on additionne ses 6 M€ dû au gel des dotations de l’Etat +  les 11 M€ de ponction supplémentaire sur la CVAE et si l’on regarde tout ce qui est pris dans le cadre des péréquations  - 21 M€ pour les DMTO (droits de Mutations à Titre Onéreux) car on estime que les Hauts de Seine touchent trop - cela fait 38 M€, presque 40 M€. Ainsi nos recettes directes sur notre fiscalité – presque 926 M€ - sont  amputées de 276 M€ au titre de la péréquation car il ajouter  243 M€ au titre du Fonds National des Garanties Individuels et de Ressources (FNGIR). Ce qui commence à faire quelque chose de conséquent sur des dépenses de fonctionnement qui s’élèvent aux alentours de 1,4 milliard d’euros dont 700 M€ consacrés à la solidarité ». Pour lui, « ces péréquations qui ont commencé à être voté sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, ont été nettement amplifiées depuis, et un peu plus orientées qu’elles ne l’étaient dans le passé. Si le principe ne me choque pas forcément, en revanche, ce qui me scandalise c’est de ponctionner des collectivités pour verser à d’autres qui en bénéficient et qui n’ont aucunes mesures contraignantes de retour à l’équilibre »

     

    Enfin, le président du Conseil Général n’hésite plus à faire part  de son ras le bol d’entendre dire que les Hauts de Seine doivent payer. « Les élus altoséquanais n’ont pas de leçon à recevoir ! Une vingtaine de dispositifs nous  sont défavorables parce que nous sommes réputés riches. Les crédits d’Etat de l’ANRU se monte à 22% dans le 92 et à 29% ailleurs. Nous payons plus cher que les autres départements pour le STIF (92 M€) soit plus que la Seine Saint Denis et le Val de Marne réunis. Et la DGF est moindre qu’ailleurs. Alors que les Hauts de Seine, ce sont 13% de la population francilienne, 16% des revenus et 18% des impôts. La péréquation va absorber 1/3 de nos recettes alors que dans le même temps, l’Etat nous transfère des charges comme l’APA. Et on a perdu l’autonomie fiscale »  expliquait-il voilà peu  en constatant  : « le 92 a les mêmes recettes fiscales que le 93. Il faudrait que nous, qui avons été à peu près raisonnables ... nous réduisions les prestations accordées à nos populations pour financer les emprunts toxiques que la Seine-Saint-Denis a inconsidérément souscrits. C'est totalement immoral. Tout n'est pas homogène dans les Hauts-de-Seine ... les populations sont mélangées, contrastées. Il y a des riches et des pauvres. Et s'il y a davantage de pauvres en Seine-Saint-Denis que dans mon département, c’est la conséquence d'une volonté délibérée des élus pour avoir une population assez sûre sur un plan électoral ». Et il n’est pas en reste vis-à-vis de la ville de Paris  Paris avec laquelle « il n’y a aucune concertation. Il suffit de voir la gestion des portes de Paris ! » - Vanves en sait quelque chose avec la Porte Brançion, sans parler du lycée Michelet où certains investissements ont été retardés ou décalés (rénovation des équipements sportifs) et même abandonnés (ouverture d’une partie du parc du lycée) parce que la Région refusait d’aider uner commune considérée comme riche dans un département riche -   et en dénonçant la politique de Bertrand Delanoë « qui consiste à interdire Paris aux banlieusards et à chasser ses habitants en banlieue ».